Ordre Militaire Des Chevaliers Du Temple

Commanderie Souveraine

Ordre Militaire des Chevaliers du Temple

Urbain II

Elément déclencheur : La première croisade

Le Pape Urbain II lança la première croisade le 27 novembre 1095, 10ème jour du concile de Clermont.

La motivation du Pape à voir une telle expédition militaire prendre forme venait du fait que les pèlerins chrétiens en route vers Jérusalem étaient régulièrement victimes d'exactions, voir d'assassinats. Ils devaient donc reprendre Jérusalem (ville sainte des chrétiens), qui était alors aux mains des musulmans.

Plusieurs autres raisons motivaient le Pape a lancé les croisades. L'une des ces raisons était de libérer le tombeau du Christ à Jérusalem. Les demandes d'assistance de l'Empire byzantin « très menacé par l'expansionnisme des turcs et la nécessité de protéger et de maintenir ouvertes les voies commerciales avec l'Orient en font également partie. La première croisade se présentait comme une guerre religieuse bénie par le Pape. Le Pape demanda donc au peuple chrétien d'Occident de prendre les armes, de cesser de se faire la guerre et de s'unir pour libérer la terre sainte.

Cette croisade eut alors comme cri de ralliement « Dieu le veut ! » et tous ceux qui prirent part à la croisade furent marqués par le signe de la croix, devenant ainsi les croisés.

Après plusieurs péripéties et épisodes sanglants en Turquie, en Syrie et au Liban, les croisés arrivent en vue de Jérusalem au début de juin 1099. Cette action aboutit le 15 juillet 1099 à la prise de Jérusalem par les troupes chrétiennes de Godefroy de Bouillon. 

Histoire de la création de l'Ordre du Temple en 1129 à sa chute en 1307 Les Fondateurs de l'Ordre du Temple

L'Ordre du Temple a été fondé officiellement à Jérusalem par Hugues de Payns en 1118, au sein d'un groupe de neuf chevaliers, qu'il baptisa "LES PAUVRES CHEVALIERS DU CHRIST".

Hugues de Payns se donna pour mission de garantir la sécurité des pèlerins qui se rendaient en Terre Sainte. Les services des Pauvres Chevaliers du Christ ont été très vite très appréciés. Le Roi Baudouin II, céda l'ancien Temple du Roi Salomon à Hugues de Payns et à son compagnon d'arme Godefroy de Saint Omer. Ils prirent le nom de Chevaliers du Temple.

Le Temple de Jérusalem devint la résidence principale du Grand Maître de l'Ordre. Mais, les templiers étaient également implantés dans d'autres provinces orientales à Tripoli et à Antioche.


Chevaliers & Banquier.

Afin de mener à bien sa mission et notamment d'en assurer le financement, l'Ordre constitua un réseau de commanderie, à travers l'Europe chrétienne d'occident, à partir de dons fonciers. Cette activité soutenue fit de l'Ordre un interlocuteur financier privilégié des puissances de l'époque, le menant même à effectuer des transactions avec certains Rois et même d'avoir la garde de trésors royaux.


Les Croisés - "DEUS LO VULT".

Le Pape demanda au peuple chrétien d'occident de prendre les armes afin de venir en aide aux chrétiens d'Orient et aux pèlerins.

Cette croisade eut alors comme cri de ralliement "Deus Lo Vult" - "Dieu le Veut" et tous ceux qui prirent part à la croisade, furent marqués par le signe de la croix devenant ainsi les Croisés...

.Jérusalem "Le Saint Sépulcre".

Hugues de Payns, futur fondateur et premier Grand Maître de l'Ordre du Temple, vint pour la première fois en Terre Sainte en 1104 pour accompagner le Comte Hugues de Champagne, en pèlerinage. Ils en revinrent en 1107, puis ils repartirent en 1114, se mettant alors sous l'autorité des chanoines du Saint Sépulcre, avec ses chevaliers il œuvra, à la défense des possessions des chanoines et à la protection du tombeau du Christ.

Des règles & une discipline très sévère.

A la demande de Hugues de Payns, le Pape Honorius II, organisa le concile de Troyes en 1129 afin d'établir les règles de l'Ordre du Temple. Le cistercien Bernard de Clairveaux joua un rôle très important à cette occasion. Sous son influence, les règles de l'Ordre du Temple imposaient aux templiers une discipline très sévère.

 Symbolique Templière

Le Baucent ou Gonfanon

Le baucent ou « gonfanon baucent » était la bannière, véritable palladium, de l'Ordre du Temple.
En temps de paix, il était gardé en la maison du maître. En temps de guerre, il était toujours emmené en expédition, mais devait se tenir auprès du « hault seigneur ayant fonction et honneur de maître », comme le précise la Règle. 
Lors d'une halte au cours de laquelle on dresse le campement, le baucent devait figurer auprès de la tente ronde du maître, s'il n'est « en icelle tente ». 
La Règle précise encore que la bannière est portée par le maître (ce qui devait être rarement le cas, compte tenu de ses fonctions de commandement) ou par le maréchal ou son assistant et gardé par des frères-chevaliers qui doivent l'entourer « le mieux qu'ils pourront » ; un frère-chevalier ne devant « laisser le gonfanon pour aucune raison », ce qui exposerait ce chevalier à une punition sévère. Ce n'est que lorsque le dernier étendard aura « tourné à déconfiture » qu'il pourra lui-même s'enfuir et se réfugier « là où Dieu le conseillera ». 

Trois différentes formes de Gonfanon Baucent

Trois différentes formes de Gonfanon Baucent


Gonfanon: « gonfanon » (du francique gundfano, « drapeau de guerre ») dans son acception la plus ancienne, du début du Temple, le gonfanon désigne alors tout enseigne de guerre, avec ou sans queue. Dans cette optique, la bannière rectangulaire, celle du maître, serait un « gonfanon baucent », autrement dit « l'enseigne de guerre blanche et noire ». 
Cette pluralité d'étendards semble confirmée par des chroniqueurs du temps, à commencer par Guillaume de Tyr qui parle de « mult baucents ornant les remparts de Jérusalem », de Jacques de Vitry et de Joinville qui mentionnent clairement le gonfanon baucent du maître et le baucent adorné de la croix vermeille des chevaliers. Rappelons aussi la phrase citée plus haut qui fait défense au frère d'abandonner le gonfanon avant que le DERNIER étendard - ce qui laisse entendre qu'il y en avait plusieurs - aura « tourné à déconfiture ». 
Nous pensons que le gonfanon baucent rectangulaire mentionné dans la Règle, sur lequel aurait été brodée la devise de l'Ordre, devait être à la fois l'enseigne collective de l'Ordre et la marque du maître, tandis que le simple baucent plus haut que large devait être arboré par les frères-chevaliers.

La Flamme Baussanne

Quant aux « flammes baussannes » dont parle la Chroniqua Italiano (XIIIe siècle), elles étaient portées sur le haut des lances des sergents et des turcopoles, ce que confirme Guillaume de Tyr. 
En revanche, on rencontre, dans quelques manuscrits des XIIe et XIIIe siècles, des Templiers chargeant à cheval dont la lance est ornée d'une longue flamme ou penon à trois queues, entièrement blanc et pourvu d'une croix pattée ou potencée de gueules.Le symbolisme du baucent est déterminé par ses deux éléments majeurs: sa hampe et son étoffe, et ses deux couleurs.L'étendard. D'origine sacerdotale et magique, l'étendard est d'abord le « Dieu en action », vivant et agissant au sein de la création. Doué de mobilité, il est associé à l'élément air et aux phases de l’inspire et de l’expire. De ce fait, il chasse les démons et permet à Dieu d'agir effectivement. Il est signe d'appartenance à un groupe auquel il assure la protection spirituelle et magique, et lui permet d'établir un lien entre le Ciel et la Terre, jouant le rôle « d'axe du monde », d'axis mundi, captant les énergies divines afin de les transmettre à la création manifestée. Aussi, il devient le signe de commandement donné par « mandat céleste », donc légitime, qui conduit à la victoire et permet de détruire les forces négatives. C'est pour cela que, de tout temps, perdre un drapeau ou le laisser tomber entre les mains de l'ennemi était ressenti comme un déshonneur et le coupable, sévèrement puni.  

La devise

Tant com il ait confanon baucant en avant... 
Le Bauséant était le drapeau de l'Ordre du Temple. 
C'était un étendard mi-parti de noir et de blanc, sur lequel était écrit ce mot VAVCENT, adopté comme symbole de leur valeur par ces fiers chevaliers.

 L'uniforme et les accessoires

Le costume des Templiers était l'habit et le manteau blanc avec la croix rouge.
L'étendard sous lequel ils marchaient à l'ennemi était mi-partie de noir et de blanc, et on y lisait ces mots: Non nobis, domine, sed nomini tuo da gloriam. 

Leur sceau 

Leur sceau primitif représentait un cheval monté par deux cavaliers, en souvenir du temps de leur première pauvreté où ils n'avaient qu'un cheval pour deux ; il portait cette inscription: Sigillum militum Christi.  

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